Notre atelier de Restauration de sièges, situé à Domène (38) à côté de Grenoble, est spécialisé dans le garnissage et la réfection de tous types de sièges, de style ou contemporains (tabourets, chaises, cabriolets, bergères, fauteuils, canapés, voltaires, crapauds, fauteuils club, bridges…)
ANCIEN OU CONTEMPORAIN
Les techniques de garnissage des sièges résultent d'un savoir-faire ancestral transmis de maître à apprenti.
Qu’il s’agisse de la restauration d’un siège d’époque ou d’une création contemporaine, nous apporterons le plus grand soin à vous satisfaire dans la variété de vos demandes : réfection complète, rénovation de la garniture, l'assise ou le dossier, consolidation de la structure par notre partenaire Ebeniste d'art Gregoire DeCandia situé à Bernin, et bien entendu, choix d'un tissu de grand qualité…
C'est le premier acte du tapissier-garnisseur : mettre la carcasse à nu en retirant le tissu et le rembourrage.
Ce travail est parfois long et fastidieux car il faut enlever tous les clous et agrafes qui maintenaient l'ensemble de la couverture et de la garniture.
Le dégarnissage réserve parfois des surprises. Souvent, le siège est abimé voire brinquebalant.
Dans ce cas, nous faisons appel à notre ébéniste Grégoire de Candia à Bernin qui procède à des collages pour renforcer les assemblages. Il peut également fabriquer de nouveaux taquets de bois, consolider la feuillure, etc.
Le sanglage est la base du siège. Réalisé au moyen de sangles de jute entrecroisées, ce sommier du siège doit être suffisamment tendu pour recevoir l'intégralité de la garniture et supporter le poids de l'assise.
Depuis 1820, l'assise des sièges a été rendue plus souple grâce à l'invention du ressort. Choisis en fonction du type de siège, ils sont cousus sur le sanglage et maintenus en place par le guindage.
Destiné à compresser les ressorts reliés entre eux à l'aide de cordes nouées, le guindage permet ainsi d'obtenir la fermeté nécessaire au confort recherché tout en anticipant la forme finale du siège.
Toile de jute au tissage serré, la toile forte est clouée au siège pour maintenir légèrement les ressorts par des points d'accroche. Mais aussi pour accueillir le crin qui sera maintenu à l'aide de lacets cousus à l'avance.
D'origine animale ou végétale, le crin est cardé pour lui donner élasticité et souplesse, puis glissé sous les lacets par petites poignées soigneusement travailléEs et mélangées. C'est la forme et la taille du siège qui détermineront la quantité de crin nécessaire.
Une nouvelle toile dite d'embourrure viendra envelopper le crin et une phase appelée emballage commencera à donner la forme au siège. Un point de fond est ensuite effectué pour maintenir le crin en place et former le fond de l'assise du siège.
Cette opération consiste à donner sa forme finale à la garniture et à fixer définitivement la toile d'embourrure sur les traverses du siège. Le rabattage comme l'emballage sont des étapes délicates qui prédisposent l'aplomb et l'esthétique de l'assise du siège.
La phase de piquage peut commencer. C'est cette phase qui fixera les contours de la garniture et lui donnera sa fermeté. Plusieurs points vont être nécessaires.
Cette opération consiste à mettre une petite couche de crin animal pour combler les trous, assurer un moelleux supplémentaire à l'assise du siège.
Elle consiste à recouvrir l’assise d’une toile de coton blanche et solide afin d’isoler la garniture du tissu final. La toile est maintenue au niveau des feuillures de bois.
On appelle couverture l’étape qui consiste à poser le tissu choisi. La mise en place est compliquée car le tissu doit être tendu et placé de façon droite, en particulier s'il comporte des motifs. Mais c'est aussi le moment le plus agréable pour le tapissier qui voit l'aboutissement de son travail.
C'est l'étape o% l'étoffe se voit rehaussée d'un galon, d’un double passepoil ou de clous décoratifs qui dissimuleront les semences ou agrafes de fixation qui l'attachent fermement au siège. C'est la touche finale qui donnera le style ou l'effet recherché.
Le tapissier recouvre le fond du siège d’une toile de coton appelée “Jaconas” afin de masquer le sanglage peu esthétique et éviter à la poussière de circuler.
C'est aussi la signature du tapissier.